Vice versa

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Photo DR : www.allocine.fr

Film d’animation américain de Pete Docter (sortie 17 juin 2015)

Avec les voix de Charlotte Le Bon, Pierre Niney, Clara Poincarré

 

 

Non, ceci n’est pas un dessin animé. C’est beaucoup plus !

La dernière création des studios Walt Disney et Pixar, Vice Versa, est tout à la fois une plongée dans notre cerveau, un film drôle, émouvant, dramatique par moments, terriblement actuel, thriller psychologique en même temps que joli conte pour (grands) enfants.

L’histoire de Riley

Riley est à la charnière de l’enfance et de l’adolescence, elle a 11 ans. Dans sa tête, comme dans chacun de nos cerveaux selon le postulat du film, co-existent cinq émotions personnalisées et matérialisée par une couleur : la joie (jaune-or), la tristesse (bleu), le dégoût (vert), la peur (violet), la colère (rouge). Et même si les cinq petits personnages qui les personnifient – très attachants –  se disputent autour de la console de contrôle, un seul à la fois tient les rennes, provoquant les réaction de Riley ou des autres.

Le cerveau a les boules

Chaque événement provoque une souvenir qui vient se classer dans le cerveau sous la forme d’une petite boule, de la couleur de l’émotion qui l’a provoquée. Certains souvenirs plus profonds vont se loger dans la mémoire à long terme. Ils sont plus fragiles et plus essentiels en même temps.

Quand les parents de Riley déménagent avec elle de son Minnesota montagnard pour la grande ville de San Francisco, les émotions se bousculent dans sa tête.

Sacré miroir

Le combat psychologique que nous allons suivre tout au long du film nous donne de sacrées leçons vis-à-vis de notre propres émotions, de nos réactions, des catastrophes qu’elles peuvent engendrer, des traces que laissent nos souvenirs d’enfance, du poids des événements que nous avons oubliés, de façon voulue ou non.

Des valeurs chrétiennes sont distillées au fur et à mesure de l’histoire, en termes de famille, d’amitié, d’entraide, de diversité mais aussi autour du respect des enfants et de leur personnalité.

Au final, rien n’est tout blanc ni tout noir, on s’aperçoit que les émotions doivent nécessairement collaborer et se mélanger pour nous faire grandir.

Tout public

A voir dans un cinéma près de chez vous… avec un paquet de mouchoirs pour certains moments mais sans aucune crainte du moindre coup de feu, de la moindre scène dénudée ou de la moindre grossierté… un exploit par les temps qui courent !

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