Homélie pour le 4e dimanche TO, année C
Jr 1,4-5 ; 17-19 / Psaume 70 / 1Co 12,31 – 13,13 / Luc 4, 21-30
Chers Amis,
Jésus nous offre la prédication la plus courte de toute l’histoire, dans l’Evangile d’aujourd’hui. Vous l’avez entendu : il fait la lecture, il repose le rouleau et il dit « Cette parole de l’Ecriture que vous venez d’entendre, c’est aujourd’hui qu’elle s’accomplit. »
5 secondes, chrono. Pas mal, non ? Je connais des confrères protestants comme catholiques qui pourraient en prendre de la graine. Moi aussi d’ailleurs.
Parce que vous connaissez la différence entre une locomotive électrique et un prédicateur, chers Amis ? La locomotive, quand elle perd le fil, elle s’arrête. Elle.
Alors que nous, des fois, même quand on entend ronfler au 18e rang, on ne s’arrête pas forcément. On parle trop.
Jésus a tout dit en une phrase, donc. C’est aujourd’hui que s’accomplit la parole de l’Ecriture. Et c’est un aujourd’hui qui se répète à l’infini.
La Bible, c’est toujours aujourd’hui qu’elle nous parle. Il ne sert à rien de la conserver précieusement sur une étagère poussiéreuse pour ne jamais l’ouvrir. Ou alors de l’ouvrir religieusement en se disant qu’on va lire une parole sacrée d’il y a 2000 ans, NON !
La parole de Dieu a quelque chose à nous dire AUJOURD’HUI.
Je suis persuadé qu’elle a quelque chose à VOUS dire, à CHACUNE ET CHACUN DE VOUS, ce matin, là, maintenant.
Et je n’ai pas la prétention de croire que je peux mieux vous l’expliquer que l’Esprit Saint, parce qu’en général il prêche bien mieux que moi…
Alors je vous propose l’exercice suivant, pour changer un peu les habitudes. Je vais vous relire, lentement, des Paroles que vous venez d’entendre, et que vous avez peut-être écoutées distraitement comme ça nous arrive parfois à la messe. Des phrases prises dans les lectures du jour, mélangées. A chaque fois une phrase, comme la prédication de Jésus. Et je vais laisser du silence entre chaque. Puis je terminerai par la prédication de Jésus, cette parole, c’est aujourd’hui qu’elle s’accomplit.
Retenez bien la parole qui vous touchera. Il y en aura une, forcément. Retenez-la bien, et faites-en quelque chose cette semaine. Vous trouverez quoi, j’en suis certain. Il y a tant de belles choses dans les phrases que vous allez entendre…
Parce qu’aujourd’hui, vous avez eu un torrent de phrases parmi les plus belles de la Bible. Je suis certain qu’il y en a une pour vous.
Ecoutez la parole qui vous convient, à chacune et chacun, aujourd’hui. Et si vous écoutez bien votre coeur aussi, vous entendrez ce que Dieu vous vous dire par cette parole.
Commençons par quelques instants de silence, pour nous mettre à l’écoute de Dieu…
…silence…
Mon Dieu, tu m’as instruit dès ma jeunesse…
…
Ce qui demeure aujourd’hui, c’est la foi, l’espérance et la charité.
…
Aucun prophète n’est bien accueilli dans son pays…
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Le Seigneur me dit : avant même de te former dans le sein de ta mère, je te connaissais…
…
Seigneur mon Dieu, tu es mon espérance…
…
L’amour rend service…
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Parmi les dons de Dieu, vous cherchez à obtenir ce qu’il y a de meilleur…
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Mais lui, passant au milieu d’eux, allait son chemin…
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Seigneur, tu as été mon secours et ma force.
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Lève-toi, […] ne tremble pas devant eux…
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Je raisonnais comme un enfant…
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J’aurai beau parler toutes les langues de la terre, s’il me manque l’amour, je ne suis rien.
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Ils te combattront, mais ils ne pourront rien contre toi, car je suis avec toi.
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L’amour ne cherche pas son intérêt…
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Tous lui rendaient témoignage…
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Ce jour-là, je connaîtrai vraiment.
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L’amour ne passera jamais.
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Si haute est ta justice, mon Dieu !
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Moi, je fais de toi aujourd’hui une ville fortifiée.
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L’amour n’entretient pas de rancune.
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Actuellement, ma connaissance est partielle.
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L’amour trouve sa joie dans ce qui est vrai.
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Mon Dieu, j’ai proclamé tes merveilles…
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Cette parole de l’Ecriture que vous venez d’entendre, c’est aujourd’hui qu’elle s’accomplit.
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AMEN.
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Ollon, dimanche 3 février 2013, 9.00
Crételles, dimanche 3 février 2013, 10.30
maman
L’Amour ne passera jamais,ils te combattront, mais ils ne pourront rien contre toi,car je suis avec toi. Quelle espérance et quelle force,merci
Nadine Cordonier
Très belles paroles… Bien sûr à méditer. Merci!
Jean-Jacques Raviglione
Qui a dit: « le silence après du Mozart, c’est encore du Mozart »?
Et combien en écoutant ou lisant ton homélie, cher Vincent, ne se sont dit:
« le silence après du Jésus, c’est encore de l’Esprit Saint »?
…
Merci
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